Pauline Beugnies

pauline vertical

Pauline Beugnies est née à Charleroi en 1982.

Diplômé en journalisme, elle se tourne vers la photographie documentaire en 2007 et fonde, avec Colin Delfosse notamment, et parce que les grands esprits se rencontrent, le collectif  Out of Focus.

L’humain, ce qu’il vit, ce qu’il ressent, comment il se défend, est au centre de son travail. Engagée, très entière, elle fait partie de ces photographes qui s’accordent le temps de s’impregner de leur sujet. Pauline aime les gens et ça se sent dans ses images.

En 2011, elle reçoit une bourse du Fonds pour le journalisme belge pour travailler sur la jeunesse égyptienne et part vivre au Caire pendant 5 ans. Elle y assiste au réveil de la population dans les manifestations de la place Tahrir et suivra de près la jeunesse, à l’avant-garde de ces mouvements populaires.

En 2012, elle co-réalise le webdocumentaire Sout al Shabab (La voix des jeunes), en partenariat avec France Culture qui reçoit le prix du journalisme méditerranéen de la Fondation Anna Lindh et le PriMed 2014. Le Nikon Press Photo Award lui est attribué en 2013 pour son travail Battir, The Green Intifada .

En 2016 elle co-signe l’ouvrage Génération Tahrir avec le dessinateur Ammar Abo Bakr, édité aux éditions Bec en l’air. Son premier film documentaire est en cours de finalisation et son exposition Génération Tahrir est visible au Musée de la Photographie de Charleroi jusqu’au 22 mai 2016. Elle collabore avec Le Monde, Libération, Télérama, L’Express, Elle Belgique, De Morgen, The New York Times, Colors

Malgré cette actualité débordante, Pauline trouve le temps de venir boire des mauvais cafés à l’atelier.

BATTIR, THE GREEN INTIFADA

slide Battir - copie

 

 

 

 

Un (TRÈS) grand format numéroté et signé par l’artiste! GET YOUR OWN BATTIR VIEW, c’est par ici que ça se passe!

FELLAHIN, LES PAYSANS OUBLIÉS D’EGYPTE

 

 Il fut un temps où l’Egypte était un pays presque autosuffisant en matière d’agriculture, les terres de la vallée du Nil comptent en effet parmi les meilleurs du monde. Les fellahin (paysans) était alors des icônes de ce pays riche et florissant, berceau d’une incroyable civilisation. Aujourd’hui, un tiers de la population égyptienne travaillerait toujours dans le secteur agricole. Mais malgré le Nil, « cadeau de Dieu fait à l’Egypte », les ressources en eau et en terres exploitables sont limitées. Après avoir été ultra nationalisée sous Nasser, l’agriculture connaît depuis les années 70 une régression de l’intervention de l’état et doit nourrir une population de 82 millions d’habitants.

Au centre de ce travail: les « Fellahin », ces paysans oubliés du débat public et négligés dans leur propre pays où leur statut a progressivement été dégradé…

Retrouver ce reportage dans son intégralité sur le site de Pauline Beugnies